Le tri des déchets alimentaires
Environnement

Une ville qui trie
de mieux en mieux ses déchets

Bois-Colombes, 1re ville du territoire à avoir mis en place la collecte des déchets alimentaires (écoles, marchés)

La ville de Bois-Colombes pratique la gestion différenciée des déchets et propose une collecte spécifique pour les ordures ménagères, les emballages recyclables et papiers, les déchets d’équipements électriques et électroniques, les lampes et les néons, le verre ainsi que les déchets végétaux.

Le glossaire des déchets

Bio déchet: tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires.

Centre de tri : Les déchets en provenance de collectes sélectives nécessitent un tri complémentaire plus ou moins élaboré afin d’en extraire des flux de matériaux homogènes et ainsi mieux valorisables par les spécialistes (réemploi, recyclage matière ou valorisation énergétique). En général ces matériaux sont reconditionnés afin d’optimiser les coûts de stockages et de transport.

Collecte : toute opération de ramassage des déchets en vue de leur transport vers une installation de traitement des déchets.

Compostage : Procédé biologique qui permet, sous l’action de bactéries aérobies (en présence d’oxygène), la dégradation accélérée de déchets organiques pour produire du compost. Les réactions de compostage dégagent de la chaleur qui hygiénise le compost, c’est-à-dire élimine les agents pathogènes contenus dans les déchets entrants.

Déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI): déchets produits par les hôpitaux, cliniques, cabinets… et qui représentent un risque infectieux, toxique, chimique ou radioactif.

Déchet dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des propriétés de dangers énumérées à l’annexe III de la directive 2008/98/ CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et abrogeant certaines directives. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets mentionnée à l’article R. 541-7.

Déchets d’équipement et d’ameublement (DEA): déchets résultant du renouvellement du mobilier ménager ou professionnel (meubles de salon, literies, mobilier de bureau, meubles de jardin …). Il s’agit de déchets occasionnels.

Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE): tous les appareils de notre vie quotidienne qui fonctionnent avec un courant électrique ou électromagnétique. Ils sont regroupés en quatre catégories: le gros électroménager froid (réfrigérateurs, climatiseur…), le gros électroménager hors froid (lave-linge, radiateurs, lave-vaisselle…), les écrans (téléviseurs, écrans informatiques, tablettes…), les petits appareils (sèche-cheveux, jeux électroniques, téléphones, perceuses…). 

Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n’est pas biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en contact d’une manière susceptible d’entraîner des atteintes à l’environnement ou à la santé humaine.

Déchèterie : un centre où les particuliers et sous certaines conditions les professionnels, peuvent apporter certains de leurs déchets en respectant des critères de tri, en vue d’un traitement ultérieur (réemploi, recyclage, valorisation…).

Économie circulaire : modèle économique qui repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.

Éco-organisme : structure à but non lucratif à laquelle les producteurs concernés par les obligations de la « Responsabilité élargie du producteur » transfèrent leurs obligations de collecte moyennant le paiement d’une contribution financière. Les éco-organismes sont agréés par les pouvoirs publics sur la base d’un cahier des charges précis pour mener à bien leur mission.

Gestion des déchets : la collecte, le transport, la valorisation et, l’élimination des déchets et, plus largement, toute activité participant de l’organisation de la prise en charge des déchets depuis leur production jusqu’à leur traitement final, y compris les activités de négoce ou de courtage et la supervision de l’ensemble de ces opérations.

Quelques dates

2018

Bois-Colombes est la première ville de son territoire a mettre en place le tri et la collecte des déchets alimentaires sur les marchés et dans les écoles ! (En 2024, tous les producteurs de déchets alimentaires (ménages, professionnels…) devront obligatoirement disposer d’une solution pour les trier.)

Sur le marché aux comestibles, les commerçants ont été équipés de bio-seaux ou de sacs biodégradables et dans la halle, des bacs sont à leur disposition pour une collecte en fin de marché les mercredis et samedis. Dans les écoles, les restaurants utilisent des tables de tri et les offices sont équipés de bacs à déchets alimentaires .

Aujourd’hui 5 villes du territoire ont suivi Bois-Colombes dans cette expérimentation.

Pour aller plus loin : mesdechetsalimentaires.fr

2015-2016

La ville donne son accord à la collecte solidaire proposée par Eco-systèmes : il s’agit d’un point de collecte éphémère, installé régulièrement près de chez vous par Eco-systèmes pour récupérer vos appareils électriques et électroniques.

2014

La ville propose des composteurs à prix modiques pour développer le compostage maison et réduire les déchets ménagers.

2013

A partir de septembre, le service de tri des déchets se développe : un camion est dédié aux déchets toxiques au même emplacement et dates que la déchèterie mobile.

2012 (juillet)

Une déchèterie mobile prend place le premier jeudi de chaque mois sur le parking de la piscine. En 2015, c’est 15 tonnes de gravats et 28 tonnes d’objets encombrants qui ont été récoltés par ce biais.

2006

Mise en place de la collecte des déchets verts le 18 septembre 2006.

Des sacs spécifiques de 110 litres, double-feuilles, biodégradables et issus du recyclage sont disponibles tout au long de l’année en mairie et en mairie de quartier. Des collectes spécifiques pour les sapins de Noël sont programmées tous le mois de janvier. En 2010, la redistribution aux Bois-Colombiens de compost lors des fêtes de la ville est une opération appréciée par la population. En 2015, 6,3 tonnes de déchets verts ont été ramassées.

2003

Le ramassage des encombrants se fait sur rendez-vous. Cette planification permet d’éviter d’encombrer tous les trottoirs d’un secteur de la ville un même jour, et facilite ainsi la circulation des piétons.

2002

Instauration en juin de l’obligation de collecte sélective, en 2005 la collecte sélective a pris son rythme de croisière avec près de 595 tonnes de verre, 883 tonnes de papier et carton,  et 7 839 tonnes d’ordures ménagères. (Voir le Journal JBCN°39)

Le Syctom, l’Ademe et les autres acteurs qui agissent pour l’environnement

De nombreux acteurs extérieurs à la ville (agences, syndicats, associations…) ont pour mission de gérer l’environnement et plus précisément la collecte sélective et le traitement des déchets. 

Partenaire impliqué, la ville de Bois-Colombes diffuse régulièrement des événements propres à chaque entité et participe activement à la connaissance des métiers de ces acteurs incontournables.


ecos
ADEME
CITEO
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